La nuit à la belle étoile près de la place Saint-Pierre, le froid, les bousculades, les pèlerins mécontents…. « C’est pratiquement oublié avec la célébration, partage Emmanuelle. Quand la cérémonie a commencé avec la demande de béatification par le cardinal Agostino Vallini, le vicaire général du diocèse de Rome, j’étais extrêmement émue. Jean-Paul II a touché la vie de beaucoup de personnes. C’est beau à voir ! »

La coordinatrice des prochaines JMJ pour la France s’est réjouit de voir à Rome « une pré-ambiance JMJ », en entendant les chants et les « Viva el papa » scandés par les groupes d’Espagnols. « Cette célébration nous a permis de rendre hommage à ce que Jean-Paul II a pu apporter aux jeunes » . Emmanuelle cite les JMJ, bien sûr, mais aussi la confiance qu’il avait dans les jeunes, sa complicité avec eux.

Cet événement lui aura aussi permis d’en savoir plus sur l’enfance de Karol Wojtyla et sur son attachement à la famille. Jean-Paul II, comme le Christ, est allé jusqu’au bout de la souffrance. « Je trouve que c’est un exemple pour nous » estime-t-elle.

« J’ai vécu un moment de grâce. C’était une chance pour moi de participer, reconnaît-elle en saluant une Eglise « jeune, dynamique, qui a des choses à dire » : « un message d’amour et d’espérance » pour tous.

Après les rassemblements de Rome (2000) et de Cologne (2005), la béatification de Jean-Paul II était pour Emmanuelle une étape vers Madrid cet été. Avant de rentrer à Paris, la responsable française a justement rendez-vous Piazza di Spagna pour un dernier point avec l’organisation des JMJ.