« Juste la fin du monde », prix du Jury oecuménique 2016

affiche-juste-la-fin-mondeA Cannes, le Jury oecuménique 2016 a remis son Prix au film de Xavier Dolan, « Juste la fin du monde ». « American Honey » de Andrea Arnold et « Moi, Daniel Blake » de Ken Loach ont reçu chacun une Mention spéciale.

Ce qui ne peut être prononcé peut s’entendre à travers le visage, que filme Xavier Dolan de façon transcendantale.
Dans les non-dits, les clameurs et les regards se loge l’histoire d’une famille où l’on tait l’amour que l’on se porte, où l’on crie pour ne pas révéler l’essentiel.
Par son retour, Louis, le fils prodigue venu annoncer sa disparition prochaine, choisit d’insuffler l’amour et l’espoir à ses proches.

affiche_american_honey

 

 

« American Honey » d’Andrea Arnold

Un road-movie qui donne un regard d’amour à une jeunesse invisible, une équipe de vendeurs itinérants qui voyagent de ville en ville. Il montre leur force intérieure et leur dignité et s’offre comme une radiographie de la société. C’est un triple cheminement : celui d’un groupe se confrontant à la richesse et à la pauvreté et celui des protagonistes, Star et Jake, qui n’ont pas perdu leur capacité à rêver et de se transformer.

« Moi, Daniel Blake » de Ken Loach

Soutenu par la grande qualité artistique du réalisateur, ce film évoque un homme au terme de sa vie qui fait fi de sa souffrance pour se mettre au service d’une famille frappée par l’exclusion et la misère. Comme un Bon Samaritain, il lui apporte en plus cette attention et cette affection autant nécessaire à un être humain que des besoins matériels.

Un palmarès en compétition officielle

AFFICHE-CANNES-2016« Moi, Daniel Blake » de Ken Loach : Palme d’Or

« Juste la fin du monde » de Xavier Dolan : Grand Prix

« American Honey » d’Andrea Arnold : Prix du Jury

Sur le même thème

  • Culture

    On ne peut pas évangéliser, faire résonner la Bonne Nouvelle dans le monde d’aujourd’hui sans tenir compte de la culture. Les papes, depuis le concile Vatican II ont beaucoup insisté à ce sujet. Le christianisme est lui-même porteur de culture à travers la théologie, l’art, la liturgie, les œuvres caritatives