Kaléidoscope : un festival chrétien de films courts

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Le premier festival chrétien de courts métrages se déroulera au Futuroscope de Poitiers les 23 et 24 octobre 2009. Ce festival, unique en son genre, s’intéresse à tous les films qui interrogent le cœur de l’homme. Il est organisé par le service national de la catéchèse et du catéchuménat de la Conférence des évêques de France.
Pendant deux jours les 23 et 24 octobre prochains, les acteurs en pastorale de tous les diocèses, les chrétiens curieux de la Parole, mais aussi les professionnels du cinéma, producteurs et réalisateurs, sont invités à se rassembler au Futuroscope de Poitiers. Là, ils pourront visionner de nombreux films courts, échanger sur les films en compétition et participer à des ateliers tant techniques -comment montrer le silence, filmer l’intériorité-, que catéchétiques -comment évoquer ce que le film dit de l’espérance avec un enfant, un jeune, un recommençant-.

Outre une meilleure information sur les ressources documentaires diocésaines existantes, le festival encourage fortement la création audiovisuelle et propose, le cas échéant, de produire le(s) film(s) récompensé(s) par le jury.
 

Un festival dans la dynamique du Congrès Ecclesia

Cette initiative s’inscrit dans la dynamique des assises de l’audiovisuel et du multimédia déjà coordonnées par le SNCC en février 2007, et plus largement dans celle du Congrès Ecclesia 2007.
À Lourdes, la responsabilité de toute l’Église dans sa diversité, pour une catéchèse à tous les âges de la vie avait été mise en évidence. Kaléidoscope va dans le même sens. « L’enjeu du festival est de s’intéresser aux langages cinématographiques et d’y risquer l’annonce de l’Évangile », souligne le P. Luc Mellet, directeur du SNCC. Il souhaite que « les congressistes décalent leur regard habituel sur ce qu’est l’annonce de la foi aujourd’hui. C’est un vrai chemin de rencontre ! »

Un film, un lieu de connaissance

« Le film condense et touche nos sens d’une autre manière que celle de la compréhension des mots. Il y a l’évoqué, le montré, le caché… Une recherche, une aventure est donnée à vivre. S’il y a un risque d’évasion du réel, le cinéma renvoie néanmoins le spectateur à sa capacité de percevoir, à entrer dans une histoire, à la recevoir comme un dialogue avec soi-même », développe le P. Luc Mellet. Ces mêmes caractéristiques sont concentrées dans le court-métrage. Il permet encore plus d’échanger en groupe sur ce qui est vu et entendu, de partager des ressentis et éventuellement de revenir et relire les images et passages clés.

Parce qu’il ne s’agit pas d’être passif devant un écran, mais d’écouter chacun se révéler selon les échos du film dans son propre chemin. Geneviève Gaillot de ponctuer : «  l’audiovisuel est un lieu de connaissance et d’intelligence qui se découvre à plusieurs ». Au-delà des qualités de réalisations, d’images et de sons, pour elle un film est réussi lorsqu’il a « la faculté de faire opérer un déplacement, de donner à penser autrement, d’élargir les points de vue ».

 

                                                  L’esprit Kaléidoscope

Les cinéastes, à travers leurs œuvres, posent un regard sur le monde. Visionnaires ou provocateurs, par l’émotion qu’ils procurent et les interrogations qu’ils posent, les films sont accessibles à tous.
Les hommes d’aujourd’hui se laissent volontiers toucher par le cinéma qui dit si bien, par l’image en mouvement, l’invisible qu’on ne peut nommer.
Kaléidoscope se veut un espace de rencontre entre les réalisateurs contemporains issus de tous les horizons et les chrétiens qui veulent enrichir et transmettre leur foi dans le monde qui vient.