L’Église catholique dans le mouvement oecuménique – Les dialogues théologiques de l’Eglise catholique

Les principes
Les étapes
Les acteurs
Les dialogues théologiques de l’Eglise catholique

Depuis le Concile Vatican II, l’Eglise catholique s’est engagée dans de nombreux dialogues théologiques, qui visent à surmonter les divergences doctrinales entre les Eglises et communautés ecclésiales. Ils sont un aspect d’une démarche plus large qui correspond à la nature même de l’homme, qui ne devient vraiment lui-même qu’en dialoguant, comme aimait à le rappeler le pape Jean-Paul II (lettre encyclique Ut unum sint n°28 et suivants).

Le but de ces dialogues est de conduire à une connaissance réciproque plus juste, à un examen de conscience dans une recherche commune de la vérité et finalement à un « échange de dons » spirituels entre baptisés et entre communautés ecclésiales. Cette conception du dialogue a été exposée dans un important document, sur « la nature et les buts du dialogue oecuménique« , rédigé en commun par le Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens et le Conseil Oecuménique des Eglises.

Concrètement les nombreux dialogues théologiques en cours ont permis aux Eglises et communautés ecclésiales de passer progressivement d’une meilleure connaissance mutuelle (de leur doctrine et de leur pratique) à l’identification des points sur lesquels il y a entre elles un « consensus fondamental » et une « différence séparatrice ».

Elles recherchent à présent si leurs divergences ne seraient pas des expressions d’une légitime diversité, comme l’ont montré des documents importants :
– les accords christologiques avec les Eglises orthodoxes orientales (séparées depuis le V° siècle), comme la déclaration commune signé en 1973, avec l’Eglise copte orthodoxe;
– l’accord sur l’hospitalité eucharistique réciproque en 2001, entre cette Eglise et l’Eglise chaldéenne catholique, qui reconnaît la validité de l’anaphore d’Addai et Mari (qui ne possède pas de récit de l’institution de l’eucharistie)
– la Déclaration conjointe sur la Justification, complétée par une Déclaration commune, signées en 1999, avec la Fédération Luthérienne mondiale.
Voir : lien déjà en ligne

L’Eglise catholique participe à des dialogues multilatéraux (c’est-à-dire avec plusieurs partenaires à la fois) dans le cadre de ses relations avec le Conseil œcuménique des Eglises,
• soit par un Groupe mixte de travail,( 8° Rapport )
• soit au sein de la Commission Foi et Constitution.
Elle est engagée aussi dans de nombreux dialogues bilatéraux (c’est-à-dire avec un seul partenaire à la fois) :
• une quinzaine de dialogues au niveau mondial,
Voir : la liste déjà en ligne
, par exemple avec l’Alliance évangélique mondiale,
Voir : document déjà en ligne
• et dans de nombreux dialogues nationaux.

En France, elle mène actuellement CINQ dialogues officiels :
• avec la Communion protestante luthéro-réformée,
• avec l’Eglise anglicane,
• avec l’Eglise orthodoxe,
• avec la Fédération des Eglises évangéliques baptistes de France
• avec le Conseil national des Évangéliques de France

Elle participe aussi depuis 2006 à des conversations avec l’Alliance évangélique française, prolongeant un dialogue plus ancien qui a produit un important document « Regard sur le protestantisme évangélique en France » (Document-épiscopat août 2006 n° 8)
Voir la liste déjà en ligne

Il faut ajouter encore le travail mené par des groupes non-officiels, comme en France celui du Groupe des Dombes, composé de vingt catholiques et vingt protestants, qui est né en 1937 et a publié de nombreux documents.
 

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