Les établissements de l’UDESCA : un enseignement d’experts

logo_udescaDepuis 1973, l’UDESCA (Union des Etablissements d’Enseignement Supérieur Catholique) rassemble les cinq établissements d’enseignement supérieur sans but lucratif que le Saint-Siège qualifie d’universités catholiques, mais que la République française connaît sous le nom de fédération universitaire catholique (Lille) et d’instituts catholiques (les autres) composés de facultés libres et qui sont communément appelés « les Cathos ».

Situés à Angers (UCO), Lille (UCL), Lyon (UCLy), Paris (ICP) et Toulouse (ICT), ces établissements ont été créés à la fin du XIXème siècle pour former des cadres, clercs et laïcs, au service de la société française. Tous réunis, ils assurent la formation initiale plus de 27 000 étudiants (46 000 en comptant toutes les écoles de la fédération de Lille), et de 15200 personnes en formation continue.

Les cinq Cathos sont héritières des universités du Moyen Age dont le caractère catholique a disparu en France avec la Révolution. C’est à partir de 1875, avec l’adoption d’une loi qui affirme la liberté de l’enseignement supérieur, que sont recréées les cinq universités catholiques d’aujourd’hui. Mais, dès 1880, l’Etat réserve aux seules universités publiques le terme d’universités et leur attribue le monopole des diplômes d’Etat.

Les Cathos sont des établissements d’enseignement supérieur qui délivrent dans le domaine ecclésial des diplômes du Saint-Siège (baccalauréat, licence, doctorat), reconnus en France par un accord international, et qui, dans le domaine profane, préparent aux diplômes nationaux de l’Université publique (licence, master, doctorat) ou délivrent des diplômes visés par l’Etat ou encore des diplômes de l’établissement souvent inscrits au registre national des certifications professionnelles.

La plupart des domaines de formation sont couverts, ecclésiastiques (théologie, droit canon, philosophie, sciences économiques et sociales) et profanes (droit, sciences politiques, sciences économiques, gestion, lettres, arts, langues, sciences humaines et sociales, sciences fondamentales, sciences de la vie, médecine).

Dès leur origine, les Cathos ont travaillé en étroite coopération avec leurs régions et leurs étudiants ont trouvé dans ces bassins d’emploi des débouchés. L’insertion professionnelle a toujours été la préoccupation des Cathos.

Imprégnés des valeurs du christianisme, ces établissements sont ouverts sur le monde. Il n’est pas nécessaire d’être catholique ni même chrétien pour y étudier. Si les frais d’inscription sont plus élevés que dans l’enseignement public, car l’Etat ne subventionne que 20% environ de l’activité, un système de bourses permet d’accueillir des étudiants de tous les milieux, français et étrangers.

Par rapport aux universités publiques, les Cathos sont des établissements de taille plus réduite. L’accompagnement des étudiants y est plus aisé. Les taux de réussite le démontrent avec plus de 70% de réussite en moyenne en première année de licence.

Parce que sont enseignées sur les mêmes campus des disciplines profanes et ecclésiastiques, des formations pluridisciplinaires y développent les qualités de discernement des étudiants. Ethique, connaissance des cultures et des religions, laïcité, responsabilité sociétale, sont des domaines d’études qui questionnent la plupart des disciplines. C’est l’interdisciplinarité en actes, le renouveau d’une tradition universitaire millénaire.

Ces formations s’appuient enfin sur une recherche de qualité. Les enseignants-chercheurs des Cathos participent à la recherche nationale, au sein de leurs établissements ou d’unités mixtes associant les compétences des établissements d’enseignement supérieur publics et privés.

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