Comme l’a rappelé le cardinal Ricard, les évêques travailleront plus particulièrement sur trois dossiers : celui qui concerne le ministère des prêtres et la vie des communautés chrétiennes avait déjà été abordé en novembre 2006. La diminution du nombre de prêtres ayant conduit à répartir le travail sur ceux qui restent, la surface géographique du territoire pastoral confié à chaque prêtre devient de plus en plus étendue. Se pose donc le problème de l’équilibre de vie des prêtres et de leur équilibre ministériel. Les évêques échangeront donc sur ce sujet en sachant, a indiqué le cardinal Ricard, que « les prêtres attendent d’eux une écoute, une prise en compte et des propositions ».

L’assemblée évoquera aussi la formation des futurs prêtres. L’expérience de beaucoup d’évêques dans ce domaine enrichira leurs débats sur ce sujet.

Les évêques poursuivront également le travail entamé en mars 2007 sur les catholiques et les musulmans dans la France d’aujourd’hui : Il s’agit de prendre en compte l’inscription de l’islam dans le paysage français, l’Eglise catholique souhaitant entrer en dialogue avec les musulmans et leurs organisations.

Par ailleurs, dans son discours d’ouverture, le cardinal Ricard est revenu sur ses six années de présidence. Outre la mise en place des nouvelles provinces ecclésiastiques et la réforme des structures de la Conférence épiscopale, il a évoqué les grands dossiers pastoraux en développant plus particulièrement ceux qui concernent la catéchèse et l’application du motu proprio Summorum Pontificum.

Le président de la Conférence des évêques de France, évoquant ensuite « les questions touchant notre vie sociale et politique et les événements de la scène internationale », a indiqué « qu’une réflexion sur ces questions et une prise de parole font partie de notre mission ». De manière prospective, il a souligné que certains sujets lui semblent mériter d’être davantage pris en compte par la Conférence épiscopale. Il a cité, en particulier, les problèmes bioéthiques, la question de la protection de l’environnement, le déclin démographique et la solidarité universelle.

Le cardinal Ricard est en outre revenu sur la laïcité et sur les relations de la Conférence épiscopale avec l’Etat au cours de ces dernières années. Il a notamment salué la mise en place de l’instance de dialogue entre l’Etat et l’Eglise catholique.

Il a terminé ce discours d’ouverture « en confiant au Seigneur la nouvelle présidence » de la Conférence des évêques de France : les évêques auront en effet à élire, au cours de cette assemblée plénière, un nouveau président et deux vice-présidents. Il leur faudra aussi élire cinq membres du Conseil permanent et le Secrétaire général.