Retranscription de l’émission « Répliques » du 29 mai 2010 avec Mgr Simon

Retranscription de l’émission « Répliques » du 29 mai 2010 avec Mgr Hippolyte Simon, archevêque de Clermont et et jean Claude Eslin, philosophe.
 

Mgr Hippolyte Simon

Alain Finkielkraut : « L’homme n’est pas fait pour le célibat et il est bien difficile qu’un état si contraire à la nature n’amène pas quelque désordre public ou caché », écrivait Rousseau dans La Nouvelle Héloïse.
Cette pensée possède aujourd’hui la force de l’évidence. Elle ne fait plus débat. La doxa moderne raisonne massivement comme Rousseau. Et pour parer à certains désordres qui défraient la chronique comme à la crise toujours plus préoccupante des vocations, on en vient, jusque dans les milieux catholiques qui se veulent éclairés, à envisager l’abandon de la règle du célibat des prêtres séculiers.
J’interrogerai le philosophe Jean-Claude Eslin et Monseigneur Hippolyte Simon, évêque de Clermont-Ferrand, sur l’opportunité, la légitimité et l’efficacité éventuelle d’une telle réforme. Mais avant cela, je voudrais saisir dans toute sa rigueur, toute sa profondeur, la réponse canonique à l’argument de Jean-Jacques.
Le droit canon dit : « Les clercs sont tenus par l’obligation de garder la continence parfaite et perpétuelle à cause du royaume des cieux et sont donc astreints au célibat, don particulier de Dieu par lequel les ministres sacrés peuvent s’unir plus facilement au Christ avec un cœur sans partage et s’adonner plus facilement au service de Dieu et des hommes. »
Le célibat comme astreinte : chacun comprend. Mais le célibat, don précieux, qu’est-ce que cela signifie ?

Hippolyte Simon : On parle également de « charisme ». Il est donné à quelques-uns d’être appelés, et d’entendre cet appel, à vivre sans partage pour suivre le Christ et à être au monde avec une certaine disponibilité pour accueillir le peuple qui nous est confié. Il s’agit donc d’un don de disponibilité intérieure et par conséquent de disponibilité aux hommes. Il m’arrive de me demander comment je remplirais ma mission si j’avais charge de famille……

Jean-Claude Eslin : Que la règle canonique se soit imposée au XIe siècle, je le comprends comme une question d’opportunité. Ce choix a été bienfaisant pendant un millénaire, en phase qui plus est, avec la culture et la chrétienté. Mais nous sommes entrés dans une nouvelle ère.
J’en fais une question d’opportunité car il n’y a pas de fondement théologique au célibat des prêtres. Je relativise donc à dessein cet impératif.

HS : Je répondrais à présent à Jean-Jacques Rousseau. L’être humain doit-il vivre selon la nature ? Ne peut-il pas répondre aux appels de l’esprit ? Sublimer la nature ?
La confusion règne dans les esprits quant à ce qu’énonce le Droit canonique : nos contemporains tendent à faire porter l’obligation sur la personne alors qu’elle ne vaut que pour le corps de l’Eglise.
Chacun d’entre nous a répondu librement à cet appel. Nul n’est tenu de rester célibataire : ce serait faire violence à la personne humaine. Il revient donc à chacun de s’interroger et de se déterminer en fonction de ses propres capacités. C’est l’institution, et elle seule, qui se fait une obligation de n’appeler au ministère de prêtre que des individus qui, librement, se sont engagés, au préalable, au célibat.

AF : Dans votre livre, Libres d’être prêtres , vous présentez le célibat comme une vocation et la possibilité d’accéder à « ce point de liberté où les déterminations naturelles ne sont plus absolues ». Vous faites, en lisant le chapitre XX de l’évangile selon saint Luc, une comparaison extrêmement intéressante et inattendue entre le judaïsme et le christianisme. Le judaïsme, observez-vous, fait de la promesse de postérité une bénédiction, il se place dans l’horizon de l’accomplissement de la Terre promise – mourir sans enfant est un malheur ; un homme doit épouser la veuve de son frère défunt afin de donner une descendance à sa femme – tandis que le christianisme se place dans la perspective de la Résurrection, ce qui introduit un changement décisif : le célibat et le fait de ne pas avoir d’enfant ne sont plus des malheurs absolus, non seulement pour le prêtre mais aussi pour la femme. Ce qui jette une lumière nouvelle sur l’obsession de la virginité. Les femmes peuvent accéder à la plénitude de leur humanité sans avoir à engendrer.

HS : Nous autres, Chrétiens, nous vivons dans l’horizon de la Résurrection, de la Promesse que dans le Royaume, nous sommes au-delà de ces déterminations nécessaires à la vie de la société mais qui ne le sont pas à l’épanouissement de l’individu.
Spontanément, nous pensons qu’il revient à la société, à la Nation, de porter et d’accomplir la promesse de la vie éternelle. Chacun de nous se met au service de l’Etat, de la Nation et de l’espèce afin d’en assurer la continuité, la pérennité.
Pour nous, Chrétiens, la Promesse de vie éternelle concerne la personne qui devient ainsi première par rapport à la société.
La chasteté dans le célibat, la pauvreté et l’obéissance participent du même état de vie et peuvent être adoptées par anticipation sur les mœurs du Royaume.
Dans l’Empire Romain, pour des raisons démographiques, le célibat était interdit. C’est une loi de l’Empereur Auguste, en 27, avant J.C. Il fallait assurer à l’Empire son contingent de soldats. Il n’est donc pas fortuit que les femmes aient plébiscité le christianisme qui leur reconnaissait le droit de choisir. On pourrait mentionner Agnès qui fut martyrisée pour avoir refusé de se marier à l’officier romain qu’on lui destinait. La revendication du célibat revêt ainsi une dimension émancipatrice.
Dans nos sociétés, les prêtres ne sont pas les seuls à vivre dans le célibat. Il faut y réfléchir : que faire d’un célibat qui n’est pas choisi ?

AF : La continence ne serait donc pas forcément une contrainte mais aussi une libération par rapport à des processus inéluctables. Qu’en pensez-vous, Jean-Claude Eslin ?

JCE : La chasteté chrétienne est assurément un idéal très noble et élève à un très haut degré le niveau de l’humanité. Mais si je reviens à Jean-Jacques Rousseau, j’observerai que l »équilibre du naturel et du surnaturel dans l’homme est le point le plus épineux du christianisme et par conséquent dans la vie des chrétiens.
Cette question a toujours été incertaine, instable. Le point d’équilibre ne se situe pas au même niveau chez Augustin et chez Thomas d’Aquin. De même qu’il diffère entre les premiers temps de l’Eglise – où l’aspiration à concéder le moins possible à la nature et donc l’attrait pour la virginité était fort répandu, mais où les prêtres et les évêques étaient mariés – et le XI° siècle. Une nouvelle formule est à découvrir aujourd’hui.
La question relève donc de la liberté et partant, du compromis. Terme auquel je n’attache pas de connotation négative. Il ne s’agit pas d’une adaptation paresseuse, plate et lâche à la réalité. C’est le propre du christianisme en tant que descente d’un absolu dans le temps et dans l’espace, que d’accepter par avance une forme d’adaptation.
Je m’appuierai sur ma propre expérience. Je me suis engagé dans la voie de la prêtrise jusqu’à l’âge de trente-cinq ans et je suis de ceux qu’un sentiment de privation affective et sexuelle conduisit à demander à être relevés de leurs vœux et de leurs engagements. Ce qui m’a d’ailleurs été accordé avec beaucoup d’élégance. J’ai servi Dieu d’une autre manière. Je tiens donc à cette liberté, à cette variabilité au cours des siècles sans aucunement dévaluer l’horizon de la Résurrection que vous venez d’évoquer, Hippolyte Simon.
Au regard de la crise actuelle des vocations, l’Eglise me semble se nuire à elle-même en demeurant trop absolue, trop inflexible sur ce point.

HS : L’équilibre est en effet difficile à trouver et je n’ignore pas qu’il y a des idéalismes dangereux. « Qui fait l’ange fait la bête », a dit Pascal.
Je suis très attentif à la situation actuelle. Il convient de distinguer deux questions : celle d’abord de la liberté, c’est-à-dire de la possibilité de s’engager dans le célibat et celle ensuite de l’exigence de l’Eglise de n’ordonner comme prêtres que des célibataires. La pression sociale est telle, aujourd’hui, qu’il faut beaucoup de courage et de liberté à un jeune homme pour faire le choix de devenir prêtre.

JCE : Quand le nombre de prêtres diminue aussi drastiquement qu’aujourd’hui, je ne parviens pas à comprendre que le statut du prêtre l’emporte sur le service des communautés chrétiennes.

AF : J’ai insisté sur l’enjeu eschatologique du célibat des prêtres : il s’agit en effet de témoigner ici-bas des valeurs de l’au-delà. Cet aspect a quelque chose de fascinant en cela que l’homme ou la femme cessent d’être les simples agents du processus vital, ils sont comme libérés du caractère de nécessité des processus naturels.
Abordons à présent la question de l’opportunité. Pensez-vous que la levée de l’obligation du célibat des prêtres offrirait un remède à la crise des vocations ? De quand date-t-elle, très précisément, d’ailleurs ?

JCE : Je le crois, non pas pour des raisons psychologiques. C’est en 1139, au cours du second concile de Latran, dans la droite ligne de la réforme grégorienne, que la loi canonique a établi que le mariage d’un prêtre serait désormais considéré comme nul. Elle me semble justifiée, opportune à l’époque, en un temps de chrétienté. L’esprit public la comprenait. Mais nous ne sommes plus au XIIe siècle. Nous sommes entrés dans un millénaire bien différent. Le rôle de la femme et celui de la sexualité dans la vie de l’individu et de la société sont appréciés tout autrement, et de façon plus positive.
Même si cela ne reste qu’implicite, l’obligation du célibat n’entre pas pour rien dans la raréfaction de ceux qui se destinent à l’état sacerdotal. Un homme peut assurément renoncer à la sexualité, mais ce renoncement ne devrait être que facultatif, comme chez les chrétiens orientaux, chez les Orthodoxes, qui ont gardé l’ancienne tradition.

HS : Je ne refuse pas de traiter de cette question-là. Je l’ai d’ailleurs fait dans mon livre où je distingue entre le chemin A (ordination d’hommes ayant choisi le célibat) et le chemin B (ordination d’hommes déjà mariés). Je rappellerai néanmoins que nul n’est tenu de devenir prêtre pour servir l’Eglise. J’y insiste une nouvelle fois, l’obligation ne porte pas sur l’individu mais sur l’institution ecclésiale. L’Eglise catholique latine s’oblige à n’appeler comme prêtres que des hommes qui se sont, au préalable, librement engagés. A eux de connaître les raisons pour lesquelles ils s’engagent. Que veut dire aujourd’hui décider de cet engagement ? Question redoutable… !

AF : Nul n’est obligé d’être prêtre, assurément. Mais il est nécessaire, pour la continuation du catholicisme, continuation qui n’intéresse pas que l’Eglise, qu’il y ait des prêtres. Que répliquez-vous à ceux qui considèrent que l’abrogation du célibat apporterait un remède à la crise des vocations ?

HS : Je ne suis pas convaincu par cet argument. La pression qui s’exerce sur les jeunes Français me semble autrement déterminante. Il leur est à peine possible de devenir catholiques. Comment peut-on croire à la Résurrection ? Comment se reconnaître dans l’Eglise? Leur objecte-t-on. Et ceux qui ont suffisamment de personnalité, pour surmonter cet obstacle, à un âge où le conformisme est si puissant, n’osent pas même l’avouer à leurs camarades.
J’aime à rappeler aux hommes et aux femmes dont je célèbre le mariage, qu’ils ne peuvent se marier librement que parce qu’il existe des êtres comme moi, qui ont fait vœu de célibat et de chasteté. Si personne ne témoignait de ce que le mariage n’a rien d’obligatoire et si personne ne donnait la preuve, expérimentale, que le célibat n’est pas forcément un malheur, alors le mariage relèverait de la nécessité ! Et c’est bien parce qu’il est contracté librement que le mariage a été élevé par l’Eglise au rang de sacrement.
Pour que le mariage soit libre, il faut que le célibat ne condamne pas au malheur et c’est ce que nous attestons par notre exemple.

JCE : Je suis d’accord avec ce que vous dites. Mais il nous faut revenir à la situation actuelle et à la tragique crise des vocations. Le nombre des paroisses en ce pays au cours des vingt dernières années a été réduit dans la proportion d’environ vingt à un. Je désapprouve le choix fait jusqu’à présent par l’Eglise de sacrifier la valeur de ce réseau qui maillait le territoire national depuis quinze siècles, sur l’autel de cette loi canonique. Une Eglise devenue minoritaire se condamne à n’occuper plus d’autre fonction que celle de contre-culture. Ce que le catholicisme ne saurait se permettre dans la France actuelle.
En un mot, si le service de la messe dominicale que les paroissiens attendent de l’Eglise n’est pas assuré, le nombre de pratiquants diminue dramatiquement, et, le service n’étant pas assuré, l’argent aussi fait défaut : le paroissien ne se sent plus obligé de contribuer au denier du culte. Moins de services rendus, moins de pratiquants, (moins de clients, dirais-je !), moins d’argent !
HS : Je m’inscris en faux contre ce que vous venez de dire. A certains égards, la crise du clergé diocésain en France nous a permis de faire une révolution, une révolution qui est une chance. De paroisses rurales que nous étions, nous nous sommes transformés en paroisses accordées aux modes de vie contemporains. Né dans un monde rural, j’ai éprouvé un sentiment de libération le jour où j’ai compris que le christianisme était fondamentalement urbain. Je me suis rappelé que Paul avait adressé ses épîtres aux Romains, aux Thessaloniciens, aux Corinthiens..etc. En son origine, le christianisme a partie liée avec la ville. Pourquoi ? Parce qu’en ville, on choisit son réseau alors qu’à la campagne les voisins nous sont imposés.
La révolution silencieuse des paroisses qui s’est accomplie ces trente dernières années est une chance, y compris pour le ministère des prêtres. Dans le Puy-de-Dôme, par exemple, il y avait cinq cent vingt-deux paroisses il y a trente ans, il n’en reste aujourd’hui que trente-deux, qui sont toutes de vrais bassins de vie. Je préfère avoir trois prêtres dans une paroisse de vingt mille habitants plutôt qu’avoir trois paroisses isolées.
Deux critères ont présidé au découpage auquel j’ai procédé : Personne, dans mon diocèse, ne doit se trouver à plus de vingt minutes de l’Eucharistie, mais selon les modes de déplacement d’aujourd’hui : en voiture ! Par ailleurs, le divorce entre l’Eglise et la société française date des années soixante, quand on a créé les collèges et porté la scolarité obligatoire à seize ans. J’ai donc demandé que les paroisses soient à l’échelle de ce que j’appelle « la géographie spontanée des jeunes gens de quinze ans », c’est-à-dire celle de leur collège. Si l’on veut surmonter ce divorce, alors les établissements scolaires doivent se trouver au centre de la paroisse.

JCE : Dans votre livre, vous écrivez : « Si, il y a trente cinq ans, le concile avait rendu possible l’ordination d’hommes mariés comme prêtres, je crois que cette mesure eût été profondément conservatrice. »
Oui, elle eût été conservatrice mais n’était-ce pas précisément un devoir que de conserver ce capital de quinze siècles de présence de l’Eglise catholique dans un pays comme la France ?
AF : Je voudrais vous soumettre un argument qu’Alain Besançon a développé dans un article consacré au célibat des prêtres séculiers dans la revue Commentaire (n° 128). Il réfléchit à la nécessité d’un compromis aujourd’hui.
Longtemps, observe-t-il, la chasteté a été perçue comme une vertu, et même une vertu sociale. Ces temps sont désormais révolus et « la distance entre la continence du prêtre et la pratique des fidèles devient un abîme profond ». Il poursuit en s’interrogeant sur le phénomène du cléricalisme qui « consiste pour le clergé à se tenir à distance du laïque, à le considérer comme un mineur, à ne rien lui dire des affaires intérieures, à garder pour lui la science théologique ». Or, ajoute-t-il, « cette pénible dissymétrie dans le rapport entre clercs et laïques serait probablement atténuée si les uns et les autres avaient en commun la condition d’hommes mariés. Le prêtre ne pourrait pas garder ce retranchement, cette hauteur apparente, s’il avait à côté de lui une femme qui ne le tolèrerait pas et s’en moquerait. » Le risque du cléricalisme perdure et il est comme aggravé par le célibat qui isole le prêtre du fidèle.
C’est la raison pour laquelle, tout en sachant qu’il ne faut « toucher à l’institution qu’avec une main tremblante », Alain Besançon semble pencher, comme Jean-Claude Eslin, en faveur d’une réforme de ce qui était une règle prudentielle. La prudence a peut-être changé de camp et impose-t-elle de réviser la loi canonique.

HS : Pour trancher cette question, introduire un changement dans une pratique multiséculaire, il faudrait, pour le moins, réunir un synode des évêques à Rome.

JCE : Il en fut question au synode de 1971.

HS : Aujourd’hui, les fonctions dans l’Eglise ne reposent plus exclusivement sur les prêtres. Des laïcs ont acquis de grandes compétences théologiques. Le dépérissement du réseau rural des paroisses remonte à une époque bien antérieure à la diminution des vocations. Au regard du nombre actuel des fidèles bien insérés dans l’Eglise, nous ne ressentons aucun manque. Nous le ressentons au regard de ce qui serait à faire pour l’ensemble de ceux qui ne viennent que de temps en temps à l’église.

AF : D’aucuns enfin, et notamment Hans Küng, soutiennent que l’abandon de la règle du célibat des prêtres offrirait une réponse appropriée aux scandales de pédophilie, aux abus sexuels dont les révélations ne cessent d’entacher la réputation de l’Eglise. Ces perversions ne sont pas seulement à porter au débit du célibat, admet Hans Küng, mais celui-ci « est structurellement l’expression la plus frappante de la relation crispée qu’entretient la hiérarchie catholique avec la sexualité ». Cette approche instrumentale, fonctionnelle de la sexualité me heurte.

HS : Comment Hans Küng peut-il tenir des propos d’une telle énormité? En quoi le mariage serait-il la solution à un mal dont les victimes sont de petits garçons ?

JCE : Je ne pense pas qu’il y ait plus de déviance sexuelle au sein du clergé que dans le reste de la société.
Je voudrais ajouter un dernier point, introduire un élément politique. Il y a, me semble-t-il, une affinité entre le célibat des prêtres qui rend les hommes plus disponibles et l’extension du pouvoir papal depuis le XI° siècle. Un corps de prêtres célibataires est plus facile à gouverner qu’un corps de prêtres mariés. La papauté a eu un corps d’hommes disponibles pour ses entreprises. L’Eglise du premier millénaire, plus épiscopale que papale, n’avait pas le même besoin de prêtres célibataires.

HS : Comment l’Evangile serait-il allé au bout du monde sans des hommes et des femmes entièrement disponibles ? Il ne faut pas parler que des prêtres. Il faut rendre hommage à l’épopée des religieuses, aux aventurières de Dieu , pour citer le titre d’un ouvrage qu’il faut impérativement lire. L’histoire les oublie deux fois, parce que ce sont des femmes, et parce qu’elles sont religieuses !

 

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