La messe en questions

Pourquoi aller à la messe ?

Les chrétiens non pratiquants ou qui vont rarement à la messe justifient leur attitude de plusieurs manières. Ils disent : »Nous n’avons pas besoin de la messe pour être chrétiens ». Parfois ils affirment qu’ils n’ont pas le temps de venir à la messe le dimanche. Enfin, ils soutiennent que les pratiquants ne sont pas meilleurs que les autres et qu’ils feraient mieux de s’occuper de leur prochain. Ils n’ont pas conscience de tout ce que la messe apporte à ceux qui y participent. Si on comprend ce qu’est la messe, on voit qu’elle est indispensable à la vie chrétienne.

La messe est l’assemblée de la communauté chrétienne autour du Christ. La messe rend le Christ présent au cœur de la communauté chrétienne. On ne peut vivre pleinement sa foi sans prendre part régulièrement à l’assemblée eucharistique. A la messe, notre prière est soutenue par la prière de nos frères, par leur chant, leur recueillement, leur témoignage…

La messe est une nourriture spirituelle, elle apporte à notre foi la lumière de la parole de Dieu par la liturgie de la parole qui éclairent notre vie. En effet si on ne participe pas à l’eucharistie, notre foi risque de devenir théorique, de ne plus éclairer l’ensemble de notre vie et de ne plus lui apporter un dynamisme spirituel.

La messe est une communion au corps du Christ. En nous unissant au Christ, elle nous apporte la vie de Dieu. Elle nous donne un élan spirituel pour la vie chrétienne. Jésus a dit « Si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme et ne buvez son sang; vous n’aurez pas la vie en vous ». La communion touche notre cœur : elle nous apporte la paix, nous purifie de nos péchés. Par la communion nous recevons des forces pour vivre dans l’amour et pour lutter contre le péché.

Dire que l’on n’a pas le temps de faire quelque chose (aller à la messe), c’est inconsciemment juger que cette chose est moins importante que toutes les autres activités que l’on considère comme prioritaires. C’est un jugement de valeur.

Source : site internet du diocèse de Nanterre

Comment participer à la messe ?

Parfois on s’ennuie à la messe et on y participe d’une manière passive et routinière. On a l’impression que la messe ne nous apporte rien. Pourtant il y a bien des manières d’y participer activement d’une façon vivante. On peut participer en cherchant comment les lectures et la prédication éclairent notre vie, en s’associant et en répondant aux prières du célébrant, en échangeant un signe de paix. En chantant, on ressent parfois une réelle émotion spirituelle et on vie à l’unisson avec toute l’assemblée. On participe à la célébration en donnant une offrande à la quête, offrande qui peut exprimer une attitude spirituelle.
On peut participer en collaborant plus activement à l’animation de la messe, en faisant une lecture, en chantant dans la chorale, en animant les chants, en faisant la décoration florale, en faisant l’accueil à l’entrée de l’église, en faisant la liturgie de la Parole pour les enfants …

La principale participation à la messe est la communion eucharistique. Pour participer à messe, il est normal de communier, cependant communier exige une disposition du cœur et une initiation au mystère eucharistique. On ne doit pas communier simplement en suivant le mouvement. On doit demander pardon de ses péchés avant de communier et recevoir le sacrement de réconciliation, si on a fait des fautes graves.
On peut communier en recevant l’hostie dans la bouche ou sur la paume de la main ouverte. On répond « amen » à la personne qui présente l’hostie en disant « le corps du Christ » Depuis le concile Vatican II, les fidèles peuvent communier au sang du Christ. C’est prévu pour certaines fêtes comme le jeudi saint, pour les mariés à la célébration de leur mariage et pour les confirmands à la célébration de leur confirmation. Normalement ce sont les prêtres et les diacres qui donnent la communion, mais des laïcs peuvent être appelés à ce service à cause du manque de prêtre.


Source : site internet du diocèse de Nanterre

Mon enfant ne veut pas y aller. Faut-il l’obliger ?

L’important pour un père ou une mère qui désire que son enfant découvre l’amour de Dieu est de ne pas se situer en maître mais plutôt en témoin.
La question n’est pas d’abord d’obliger ou non d’aller à la messe, mais de rappeller à son enfant, quel sens elle a pour eux : le Christ invite et appelle. Il s’agit d’une invitation qui attend une réponse du coeur et qui laisse donc entièrement libre la réponse.
Ce que Dieu attend de parents, c’est de témoigner de son amour pour chacun de ses enfants.
Je peux dire : « Je tiens à ce que tu participes à la messe parce que c’est important pour moi. Mais sache que Dieu n’oblige personne à croire en son amour ».
Je peux dire aussi : « Je ne t’oblige pas… mais sache que Dieu ne renoncera jamais à t’aimer et qu’il espérera toujours ta réponse libre ».
L’important n’est pas d’être le maître qui oblige ou non, mais le témoin qui rend compte de sa foi.
Car c’est la parole de foi, transmise de génération en génération par des croyants, parole qui permet d’entrer dans le mystère de l’amour de Dieu, que l’Église célèbre dans l’eucharistie.

Source : site internet du diocèse d’Annecy

Pourquoi le dimanche ?

Quel est le premier jour de la semaine ?
Sans hésiter nous répondons : le lundi.
Au temps de Jésus, le premier jour de la semaine était le lendemain du sabbat. Ce jour deviendra notre dimanche.
Ce jour est devenu pour les chrétiens le jour le plus important de la semaine.
Pourquoi ?
Parce qu’il est celui de la résurrection du Christ. Le Christ est ressuscité le premier jour : la résurrection est un commencement et non un point d’aboutissement. Quelque chose de nouveau se passe : ce jour-là, Dieu réalise une action tout à fait inattendue, il relève son Fils de la mort.

Le premier jour de la semaine, le jour de la résurrection, le Christ vivant se manifeste à ses disciples étonnés et même incrédules (évangile de Jean, chapitre 20) ; il fait route avec les disciples sur les chemin d’Emmaüs (évangile de Luc, chapitre 24) : en l’accueillant et en le reconnaissant, ils passeront de la déception à l’espérance !

Très tôt, les chrétiens se sont rassemblés le premier jour de la semaine pour célébrer, dans l’eucharistie, la résurrection du Christ. Ce n’était pourtant pas un jour de repos. A l’époque, ce jour était un jour de travail, un jour comme tous les autres.

La résurrection du Christ est au coeur de la foi chrétienne. Sans elle, notre foi est creuse, inutile.
La résurrection est tellement importante que, des origines à aujourd’hui, le dimanche s’est imposé à l’Eglise pour faire mémoire de la résurrection.
La célébration du Christ ressuscité le dimanche est tellement importante que l’Eglise demande de se rassembler pour prier et écouter la Parole de Dieu, même s’il n’y a pas de prêtre présent pour présider l’eucharistie.

Aujourd’hui, en bien des sociétés, le dimanche est devenu jour du repos, des retrouvailles en famille ou entre amis, des loisirs. En choisissant leur emploi du temps le dimanche, les chrétiens essaient d’en faire un temps de rendez-vous avec Dieu, avec les autres, avec soi-même.

Source : site internet du diocèse d’Annecy

La messe, est-ce une obligation ou puis-je y aller quand j’en ai envie?

Cette manière d’envisager l’assistance à la messe en terme d’obligation ou d’envie est assez superficielle. L’obligation peut rester très extérieure et faire perdre de vue l’essentiel ; l’envie est très subjective, centrée sur notre affectivité plus que sur la réalité même de l’eucharistie.
Si on comprend ce qu’est la messe, notre participation repose sur la conscience d’une nécessité, sur la conviction qu’elle est indispensable à la vie chrétienne. On ne peut vivre pleinement sa foi sans prendre part régulièrement à l’assemblée eucharistique dominicale. En effet si on ne participe pas à l’eucharistie, notre foi risque de devenir théorique, de ne plus éclairer l’ensemble de notre vie et de ne plus lui apporter un dynamisme spirituel. C’est la nécessité de l’eucharistie.
Plus qu’une « obligation », la participation à la messe du dimanche est une exigence de notre foi et de notre amour pour le Christ.

Source : site internet du diocèse de Nanterre