contraire, je suis resté serein, recueilli, ouvert pour accueillir cette grâce, cette bénédiction, comme me disait Mgr Charles Balvo, Délégué apostolique du pape Benoît XVI, le jour où il m’a annoncé la nouvelle de ma nomination. C’était une belle célébration simple, priante, avec des instruments locaux : guitares, « pahu », « pu ». Il y avait de multiples couleurs : chaque délégation portait la couleur de son île ou de sa paroisse. Après la cérémonie religieuse, les festivités se sont poursuivies dans l’après-midi. Chaque île a présenté ses activités en relation avec l’événement de mon ordination. Le spectacle était unique.
 

Pour le moment, rien n’a été encore établi avec mon évêque, Mgr Guy Chevalier. Il faut attendre que les dernières délégations venues en force de Moorea rentrent ainsi que ma famille. Cependant, je pense aller à la rencontre des responsables de paroisses et de mouvements pour prendre la  » température  » et aller à la rencontre des marquisiens dans la réalité de leur quotidien, pour mieux les comprendre et les apprécier, et surtout pour entendre leur attente, leur besoin.
 

Je serai content de célébrer Noël avec le peuple marquisien. Cela sera certainement différent de ce que j’ai vécu dans la paroisse de Moorea. Cela sera très enrichissant et appréciable, puisque qu’avec le peuple marquisien, ce sera une nouvelle manière de présenter et de vivre les fêtes de Noël.
 

C’est une communauté très priante, serviable, respectueuse et fidèle à l’Eglise. Les célébrations sont simples et empreintes d’une piété sans pareil. La pauvreté est l’absence de la jeunesse. Pauvreté aussi par le manque de transports maritimes pour les manifestions organisées pour le bien du peuple. Comment attirer et intéresser les jeunes pour qu’ils puissent prendre place dans l’Eglise ? Comment attirer l’attention et le soutien de ceux qui nous gouvernent pour favoriser les initiatives que nous mettons en place pour le bien des habitants du pays ?