Témoignages de catéchumènes

Libre d’aimer, prêt à aimer

Pendant mon cheminement vers le catéchuménat, je me suis ouvert petit à petit aux autres, en faisant confiance. Les échanges sont aujourd’hui possibles avec beaucoup de liberté. Me sentant libre, libre d’aimer, je suis prêt à aimer l’autre tel qu’il est, avec ses différences et ses défauts. Je pense m’aimer aussi, et je peux aimer Dieu et aimer la vie. Notamment par la prière, je veux aimer Dieu et aimer Jésus.
Dans l’avenir, je souhaite poursuivre cet échange avec Dieu, cet engagement que je choisis pour Aimer. Je pourrai répandre la Bonne Nouvelle, donner la Vie à nos enfants, à mes enfants et aux enfants de Dieu.
J’espère ressembler davantage à Jésus, qui aimait l’humanité et qui l’aime chaque jour. Je souhaite cheminer vers Dieu, et avec Dieu, tout au long de ma vie. Recevoir le sacrement de baptême m’aidera à être capable de donner avec simplicité et confiance.

Témoignage de Christian, catéchumène Pâques 2008

Une rencontre qui a transformé ma vie, mon regard sur le monde

Ma foi est venue progressivement : j’ai lu, réfléchi. Je me suis posé des questions, je cherchais des réponses.
Aujourd’hui je crois en Dieu sans aucune réserve ni la moindre hésitation. Ce qui est sûr, c’est qu’il y a un avant et un après. Ce qui change tout, c’est la présence du Christ au coeur de ma vie, l’allégresse et l’espérance qui m’habitent. La mort est devenue un passage et plus une tragédie insupportable, l’abîme du non-sens a disparu.
Ceci a transformé ma vie, transformé mon regard sur le monde et sur moi-même, ma manière d’être.
Je demande le baptême pour entrer dans la communion de l’Eglise, recevoir de Dieu la grâce du salut et surtout apprendre à aimer comme Dieu aime.

Témoignage de Pauline, catéchumène, Pâques 2009

 

Soudain, je ne me sentais plus seul…

Je suis un fils de l’Eglise qui, étant parti faire un voyage loin de chez lui, décide enfin de rentrer. J’étais pourtant dans l’ignorance de son existence, essayant de construire moi-même la maison de mes rêves. Comment donc savoir que l’Eglise avait une place pour moi ? Je me trouvais alors dans ce que saint Augustin appelle un « adultère spirituel ». Il m’avait été expliqué plus jeune que Dieu n’existait pas, et je ne sais pas trop pourquoi, je crus bien volontiers ces paroles, quoi que j’aurais pu croire de la même manière le contraire s’il me l’avait été soufflé.
Alors puisque Dieu n’existait pas, il fallait bien combler ce vide et je me suis mis à la recherche d’une autre vérité, m’écartant du même coup de la seule véritable.
Je me dirigeai vers l’armée en quête d’une vérité dans les relations humaines qu’elle seule pourrait m’offrir…
A l’issue d’un été de débauche – j’emploie le terme dans sa signification la plus étendue – je fus pris en plein milieu d’une nuit, d’un besoin de prier. J’en fus le premier surpris puisque Dieu, c’était pour les autres. Et puis, me dis-je, tu ne sais même pas prier. Tu es ridicule tout seul au milieu des bois (au loin la fête battait son plein), si les gens te voyaient, ils riraient bien.
J’aurais pu mettre ça sur le compte de l’alcool mais j’étais désespérément sobre et désespérais tout court. Soudain, je ne me sentais plus seul et une chaleur bienveillante s’empara de mon coeur et me plia les genoux pour la première fois.
Et pour la première fois, je lui adressais officiellement ma demande de pardon et de miséricorde. Dans ma prière sans issue, une lumière venait de m’indiquer une porte. J’allais mettre six ans à l’ouvrir.

Six années de tâtonnements, de questions, de renoncement et surtout cette rencontre avec celui qui deviendra mon parrain. Ce porteur de lumière qui m’a tendu la main et m’a indiqué le chemin sans même s’en rendre compte. Cet apôtre du Christ qui m’a donné les clés pour ouvrir la porte que je contemplais maintenant depuis trop longtemps.
Trente petites minutes devant la croix auront suffi à mettre un trait sur 26 années passées à l’ombre de son Amour…

Témoignage de Pierre, catéchumène, Pâques 2009
 

année liturgique B