Kaléidoscope : premières impressions

accueil des festivaliers

Vendredi 23 octobre : jour J, premier jour de Kaléidoscope. Ouverture des portes du Palais de Congrès de Poitiers dès 8h30 et déjà les premiers festivaliers viennent s’inscrire. Belges, Suisses, Libanais, Togolais et Camerounais, mais aussi diocésains de la catéchèse, professionnels du cinéma et autres curieux de cet événement unique, ils sont près de 450 à entrer dans la salle de projection vers 10h00 ce matin.
 
Après l’ouverture déclarée par Mgr Dufour et la présentation du jury, le festival peut commencer : quatre premiers films ont été projetés, « L’oiseau » de Samuel Val, « Arielle » de Jean-Marc Descamps, « Serial Gamer », de Jacques Rey, et « Oser la rencontre » réalisé par Jean Depierre. « Tenez-vous prêts », prévient Madame Consignes, « vous avez deux minutes entre chaque film pour prendre des notes ». Et déjà les avis divergent. Premières impressions de festivaliers sur cette première matinée.
 

Festivalier

Lise G., au service de la catéchèse, diocèse de Périgueux
« Génial cette première série ! Je craignais d’être déçu, et pas du tout. J’aime beaucoup la variété et la profondeur de ce que l’on vient de voir. Les 4 films m’ont marqué, car ils rejoignent notre vie de tous les jours, à travers le handicap, la violence, à travers cette volonté de vivre et de s’épanouir dans la relation parents-enfants. J’espère pouvoir reprendre tout cela en équipe et constituer dans mon diocèse un pôle audiovisuel… »

Emmanuel Massou, réalisateur production du Regard, Rennes
« C’est passionnant, car on des films très différents, avec des messages très forts. La réalisation est vraiment de grande qualité. Le film « Arielle » utilise des techniques de reconstitution tout à fait remarquable. La réalisation du 13minutes sur le handicap est tout en tact… vraiment on est parti pour un festival tout à fait magnifique, avec une sélection très intéressante. »
 

Arielle

Catherine, catéchiste du diocèse de Périgueux
« J’ai trouvé ‘Arielle’ très en phase avec la réalité du handicap, étant moi-même en fauteuil roulant. Le documentaire ‘Oser la rencontre’ m’a semblé trop dans l’idée que ‘tout est beau et gentil’, même si ces jeunes handicapés sont entourés d’amour. J’ai aussi aimé le premier film, ‘L’oiseau’, très créatif, plein de foi et d’espérance ! L’ensemble des films est très prometteur: si la suite est aussi variée, le choix du jury ne va pas être simple ! »
 
Marc Bellay, réalisateur en compétition, Rennes
« On a eu une sélection très variée, avec des contenus pédagogiques. On a vu de la qualité, des réalisations de jeunes. L’organisation est bien en place. C’est agréable ! Ce qui est intéressant pour moi est de rencontrer un public, de voir sa réaction. J’attends aussi de voir les critères que les professionnels vont prendre pour évaluer l’usage catéchétique. »

Propos recueillis par Marc Taillebois, service de la communication du diocèse de Poitiers et Clotilde Pruvot, SNCC.
 

jury

P. Benoît L., prêtre du diocèse de Meaux, Seine et Marne
« Je suis venu pour avoir des idées plus claires sur le processus de réalisation de courts-métrages, pour pourvoir encourager techniquement ceux qui dans mon diocèse voudront s’y mettre. J’accompagne des jeunes en aumônerie et dans l’Enseignement catholique, et je constate que l’utilisation de l’audiovisuel est encore faible. Ce matin, j’ai surtout aimé ‘Oser la rencontre’ : j’ai été ému par cette femme catéchiste, qui accompagne le jeune Abraham, polyhandicapé. Et été étonné par l’immédiateté et la profondeur de la mise en scène : c’est la vie simplement qui est ici filmée ! »

Gaëlle N., étudiante en BTS Animation et gestion touristique locale, bénévole à l’accueil
« J’aime le cinéma, et j’étais curieuse de découvrir ce festival chrétien : j’ai cru que les films allaient être très axés sur le religieux, mais en fait, je suis touchée ! Deux films de ce matin parlent du handicap et renforcent selon moi l’idée que cela ne doit pas empêcher d’agir et de réaliser ce que l’on aime. Je retiens surtout de ces films les regards et les gestes, surtout dans ‘Arielle’. »
 

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