Semaine Thérésienne, 10ème édition !

semaine_thérésienneDu 26 septembre au 1er octobre 2015, pour la 10ème édition de la « Semaine Thérésienne », le sanctuaire parisien des Apprentis d’Auteuil accueillera artistes, conférenciers et un large public. Le Père Louis Cesbron, son chapelain, évoque son histoire et son actualité. Par Chantal Joly.

Quel est votre lien avec Sainte Thérèse ?
Je fais partie d’une congrégation missionnaire, les Spiritains, au sein de laquelle la patronne des missions fait naturellement partie du patrimoine qu’on acquiert. La petite Thérèse avait une ouverture de cœur merveilleuse pour que son Bien-Aimé soit connu de tous. En même temps, la simplicité de son chemin, qu’elle-même exprime très bien, peut se vivre à travers le quotidien basique de tout un chacun. Arrivé ici en septembre 2006, après une trentaine d’années au Cameroun, j’ai approfondi ma relation avec elle en lisant, en priant, en écoutant.

Quelle est la singularité de ce sanctuaire parisien ?
Cette chapelle, consacrée le 5 octobre 1930, est le premier bâtiment que le Père Brottier, ait fondé en arrivant comme directeur de l’œuvre des Orphelins Apprentis d’Auteuil. Il pensait que la petite femme qui l’avait protégé pendant la guerre serait une bonne mère pour ces enfants. Le sanctuaire a été construit spécialement pour ces jeunes et continue d’être le lieu où l’on peut prier Thérèse pour eux.
Aujourd’hui, comparativement à Lisieux ou même à d’autres sanctuaires parisiens, c’est un site modeste. Nous ne sommes pas dans le Paris des grandes foules ni des monuments qui attirent les touristes ni des commerces de luxe. Mais dans ce lieu ouvert toute l’année, les amis de Thérèse viennent y rencontrer Thérèse et y vénérer ses reliques. Sans oublier les habitants du quartier qui sont sûrs d’y trouver une eucharistie et de pouvoir y rencontrer un prêtre. Les personnes aiment venir se poser dans ce lieu de silence et de recueillement. Quant aux jeunes du lycée technique présents sur place, ils y vivent des temps de célébrations par le biais de l’aumônerie.

Pourquoi cette semaine et comment en concevez-vous le programme ?
L’idée était de redonner une visibilité au sanctuaire. De fait, si, du temps du Père Brottier, de grandes manifestations attiraient des milliers de fidèles, la moyenne des participants à la Semaine tourne tout de même autour de 10.000 personnes. Un noyau d’habitués attend ce rendez-vous, certains venant même de l’étranger. Les uns la vivent comme un véritable temps de retraite. D’autres viennent plus ponctuellement, pour un concert ou une soirée de prière. La formule de départ consistait en un unique conférencier afin de déployer un thème permettant de se laisser instruire par notre jeune Docteur de l’Église. Cette année, trois clercs dont deux évêques (Mgr Renauld de Dinechin, évêque auxiliaire de Paris et Mgr Jean-Pierre Cattenoz, évêque d’Avignon) et trois laïcs offriront leur regard. C’est important de donner à expliciter le message de celle qui continue à toucher beaucoup de cœurs par sa petitesse. Sainte Thérèse, c’est aussi une flamme et c’est beau que des artistes s’approprient ses mots et nous sollicitent pour participer. Thérèse continue de susciter réflexions, écrits, méditations et créations.

Une riche semaine semaine_thérésienne_2015
Festif, priant et formateur, le programme panache les propositions : conférences (avec notamment cette année la parole chaleureuse d’un théologien canadien, Jacques Gauthier, qui animera par ailleurs une mini-retraite), des films, des concerts (entre autres, Jean-Luc Guyard, qui a mis en musique pour piano et soprano 14 poèmes de Sainte Thérèse et Grégory Turpin qui a entraîné d’autres artistes dans l’aventure du disque Thérèse, Vivre d’Amour), des soirées de prière, des messes, des temps d’adoration et de confessions. Les enfants ne sont pas oubliés avec des ateliers manga. Quant au jour de la fête de Sainte Thérèse, le jeudi 1er octobre, chacun aura la possibilité de lui écrire une lettre.

 

Sur le même thème