Agir pour une terre solidaire

photo du CCFD femme en Afrique

Du 10 au 12 mai, le Comité contre la faim et pour le développement (CCFD) organise sa 5e rencontre nationale, à Grenoble. L’occasion pour ses membres de s’approprier les nouvelles orientations de l’ONG avec pour ambition d’agir « pour une terre solidaire ».

Ils seront plus de 2000 (membres, militants engagés dans la solidarité internationale, donateurs, salariés…) à prendre part ce week-end à la 5e rencontre nationale du Comité contre la faim et pour le développement (CCFD). Ces journées s’articuleront autour de différents forums, tables rondes, ateliers et d’un village de la solidarité internationale. Participeront également au week-end 35 responsables d’associations locales de développement soutenues par le CCFD dans les pays du sud et de l’est (Tchad, Somalie, Colombie, Pérou, Birmanie, Chine, Inde, Palestine…). Ils apporteront leur éclairage sur des défis tels que la prévention et la résolution des conflits, la souveraineté alimentaire, l’économie sociale et solidaire, les migrations internationales, le partage des richesses financières.
Cette rencontre sera aussi l’occasion pour les membres du CCFD de s’approprier les nouvelles orientations définies par l’association pour les quatre années à venir. Le CCFD veut prendre en compte les évolutions liées à la mondialisation (émergence de nouveaux pays comme la Chine, le Brésil, l’Inde ; changements climatiques, etc.) et adapter ses actions.

Agir « pour une terre solidaire » – thème du rapport d’orientation- et contribuer à sa construction sera ainsi l’ambition du CCFD pour les années à venir. « Nous voulons promouvoir un développement humain, durable et solidaire afin de susciter la création de richesses et leur juste répartition, et garantir l’accès aux droits humains et leur respect », détaille Joël Thomas, président du CCFD.
Forte de son expérience, l’ONG va appuyer son action sur six champs spécifiques : la prévention et la résolution des conflits ; la souveraineté alimentaire ; la mise en œuvre d’une économie sociale et solidaire ; les migrations internationales ; le partage des richesses financières ; l’évolution des rapports hommes/femmes. « Nous avons fait le choix de de financer moins d’actions mais de renforcer notre aide à des partenaires précis, précise Joël Thomas. Nous soutiendrons, par exemple, les partenaires qui aident au développement de marchés agricoles locaux, le mouvement des jeunes chrétiens ruraux comme au Paraguay. Nous mettrons aussi l’accent sur les actions de développement dans les quartiers populaires. »

Le CCFD vise ainsi un triple objectif : élargir le public auquel il s’adresse; dynamiser l’ONG ; parvenir à des transformations sociales et renforcer la citoyenneté dans le monde.
« La solidarité a un sens pour nous, chrétiens, souligne Joël Thomas. Le sort des hommes nous importe. On ne peut pas vivre sur cette terre de façon égoïste. La solidarité signifie être attentif au destin des autres, et notamment de ceux qui souffrent. »

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