« Restaurer la confiance » est une déclaration d’étape. A travers ce qui s’est passé en Grèce ou les tensions franco-allemandes, on voit bien que la confiance a fait défaut. Tout le monde se renvoie un peu la balle. Les plans de rigueur annoncés font peur.

Le 8 octobre 2008, au moment où la crise financière entraînait une crise économique, nous avions réagi « à chaud ». Nous avions pressenti que cette crise était accompagnée d’un risque de déconstruction sociale par manque de confiance. Notre déclaration s’intitulait : « Au cœur de la crise : faire crédit, faire confiance ». Nous y invitions non seulement les dirigeants politiques et économiques à prendre leur responsabilité mais aussi chacun à s’interroger sur ce qu’il attendait de son épargne, car peut-être étions-nous partie prenante des mécanismes financiers mis en place.
 

Nous préparons pour la fin de l’année 2010 un document plus fondamental qui s’appellera « Grandir dans la crise ». Dans la situation qui est celle du monde et de notre société française, comment vivre pleinement ? La crise n’est pas simplement quelque chose qu’on doit subir.