Joseph Ratzinger publie « L’enfance de Jésus »

« L’enfance de Jésus », troisième volume de l’oeuvre du pape Benoît XVI intitulée « Jésus de Nazareth », sort en librairie à partir du 21 novembre 2012, dans une cinquantaine de pays. En France, il est publié par Flammarion.
 
Publié en diverses langues, le premier tirage « L’enfance de Jésus » est d’un million d’exemplaires. Dans les mois à venir, l’ouvrage sera disponible dans d’autres langues afin d’être distribué dans 72 pays. Il se compose de quatre chapitres et d’un épilogue.

Le premier chapitre est consacré à la généalogie de Jésus, telle que la fournissent les Evangiles de Mathieu et Luc quoique de manière différente, sans que cela ne change rien au plan symbolique et théologique. De fait, ses origines comme sa place dans l’histoire constituent l’aube d’une nouvelle ère du monde.

Le second s’attache à l’annonce de la naissance du Baptiste puis à de celle de Jésus. Dans le récit par Luc du dialogue entre Marie et Gabriel, on voit que Dieu cherche un nouvel accès au monde par le biais d’une femme. Citant saint Bernard, Joseph Ratzinger montre que pour libérer l’humanité du péché Dieu a besoin d’une libre soumission à sa volonté. Créant la liberté, il s’est d’une certaine manière rendu dépendant de l’homme. Son pouvoir est lié au « oui » libre d’un être humain. Grâce au consentement de Marie, l’histoire du salut peut enfin débuter.
 

Amour privilégié de Dieu pour les pauvres

Le troisième chapitre aborde le mystère de la Nativité en le replaçant dans le contexte historique de l’empire d’Auguste et son caractère universel. Ainsi permet-il l’entrée en scène d’un sauveur universel, dans ce qu’on appelle la plénitude du temps. Les éléments du récit de la Nativité sont riches de sens : la pauvreté dans laquelle le véritable premier né de l’univers choisit de se révéler, la splendeur cosmique qui enveloppe la crèche, l’amour privilégié de Dieu pour les pauvres qui est manifesté dans l’annonce aux bergers, les mots du Gloria, dont la traduction est objet de controverses.

Le dernier chapitre est consacré aux mages qui, ayant vu se lever l’étoile du roi des Juifs, vinrent l’adorer, puis à la fuite en Egypte. Le profil des mages, qui est tracé au moyen d’informations scientifiques, révèle l’inquiétude d’une humanité en attente et l’attente qui caractérise l’esprit humain.

L’épilogue aborde l’épisode conclusif de l’enfance de Jésus, lorsque âgé de douze ans il s’éloigne de ses parents au Temple pour discuter avec les docteurs, puis le premier épisode de sa vie publique qu’est son baptême au Jourdain. Ainsi que le rapporte Luc, le fait de grandir en sagesse et en grâce manifeste le mystère de sa nature divine et humaine à la fois.

Source : VIS du 20 novembre 2012.
 

Présentation officielle

Ce prologue au thème comme l’a défini le pape Benoît XVI, sera présenté ce jour par le Cardinal Gianfranco Ravasi, Président du Conseil pontifical pour la culture, Mme Maria Clara Bingemer, professeur près l’Université catholique de Rio de Janeiro, le P. Giuseppe Costa, SDB, Directeur de la Librairie Editrice vaticane (éditeur avec Rizzoli pour l’Italie), et le P. Federico Lombardi, SJ, Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège.

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