Le commerce équitable contribue à développer l’éthique dans les échanges internationaux pour améliorer les conditions de vie des populations locales. Plusieurs structures internationales soutiennent les petits producteurs notamment par la création de coopératives et la sensibilisation de l’opinion publique. Une charte engage les acteurs du commerce équitable à refuser que les enfants travaillent, à  préserver la biodiversité ou encore à travailler en priorité avec les producteurs les plus défavorisés.

M. Bernard de Boischevalier est membre de l’association libanaise Fair Trade Lebanon, partenaire du CCFD-Terre solidaire. Selon l’United Nations Development Programme, l’indice de développement humain, prenant en compte la santé, l’éducation et les revenus, classe le Liban au 72e rang sur 186 pays. M. de Boischevalier explique les enjeux du commerce équitable : il s’agit de lutter « contre la désertification du monde rural, la pauvreté, la désespérance » et de valoriser le travail local dans une démarche de développement durable c’est-à-dire « une alimentation pour tous, la préservation de l’environnement et du travail pour la population rurale ».

Au Liban, la production d’olives, d’épices, de confitures, de condiments, ou de vins, créée des occasions d’échanges pour les agriculteurs et pour les coopératives de femmes. « Le but est de travailler avec les producteurs des différentes communautés confessionnelles », explique M. de Boischevalier. Dans cette démarche, l’association a initié au Liban des actions comme la Journée mondiale du commerce équitable ou la Journée mondiale de la femme rurale. La paix commence par la rencontre et l’échange sur des projets communs.